Le patron de l’Otan a livré un avertissement qui tranche avec le ton habituel. Devant des alliés européens, Mark Rutte dit voir une menace directe venue de Moscou. Il estime que le risque est déjà là. Il demande aussi de se préparer à une guerre d’une ampleur comparable à 1939-1945. Son intervention intervient alors que les tractations sur l’Ukraine s’intensifient.
Pourquoi le patron de l’Otan parle d’une menace russe
Jeudi 11 décembre, selon bfmtv.com, Mark Rutte a adopté un registre d’alerte. Il dit que l’Alliance doit regarder la Russie sans illusion. Le secrétaire général juge que l’OTAN pourrait devenir une cible. Il critique un relâchement européen. Selon le patron de l’Otan, l’urgence stratégique n’est plus théorique aujourd’hui.
Il résume sa lecture en trois messages et affirme que « l’OTAN est la prochaine cible de la Russie ». Il ajoute que les alliés seraient déjà en danger. Enfin, il appelle à se préparer à une guerre de grande ampleur. Il la compare à celle vécue par nos grands-parents.
Cette alerte fait écho à Oleksandra Matviïtchouk, citée par Le Grand Continent. Elle parle de « consommateurs de démocratie », comme après des achats sur Shein ou Temu. Parallèlement, Volodymyr Zelensky évoque un accord avant Noël. Des conseillers de Starmer, Macron, Trump et Merz se retrouvent à Paris.
Le patron de l’Otan détaille la montée en puissance russe
Pour étayer son propos, Mark Rutte cite des volumes de frappe. Il évoque 46 000 drones et missiles lancés contre l’Ukraine depuis le début de l’année. Il mentionne aussi 2 900 drones d’attaque produits chaque mois. Moscou peut soutenir un effort massif, dans la durée.
Le secrétaire général décrit une économie de guerre. Selon lui, 40 % du budget russe est consacré à la défense. Il ajoute que 70 % des machines-outils alimentent la production militaire. Le patron de l’Otan insiste sur la capacité industrielle russe. Il veut briser l’idée d’une Russie essoufflée.
Il souligne aussi le coût humain que Moscou accepterait d’absorber. Selon l’OTAN, plus d’un million de soldats russes sont tués ou blessés. L’Alliance évoque aussi 1 200 pertes par jour depuis le début de l’année. Ces données restent des estimations. Elles illustrent la brutalité du conflit et son rythme.
Les conséquences envisagées pour la défense et l’économie
Mark Rutte décrit ensuite un scénario où la Russie l’emporte en Ukraine. Il prévient que l’Europe regretterait d’avoir cru 3,5 % du PIB suffisant. Pour le patron de l’Otan, l’enjeu dépasse un front militaire. Il touche l’architecture de sécurité du continent tout en visant un électrochoc politique et social.
Il évoque un déploiement de troupes alliées sur le flanc Est. Aborde une hausse durable et structurelle des dépenses militaires. Il appelle aussi à accélérer la production d’armes en Europe. Ces choix supposeraient des décisions rapides. Ils pèseraient sur les budgets publics.
Le tableau inclut des budgets d’urgence et des coupes dans d’autres dépenses. Il mentionne des perturbations économiques et une pression financière accrue. Les États et les ménages seraient touchés, selon lui. Le débat promet d’être vif. Sa formule finale condense sa logique. « La sécurité de l’Ukraine, c’est notre sécurité. »
Après ce discours, des décisions attendues chez les alliés
Les capitales vont devoir traduire l’alerte en choix concrets. Les discussions sur l’Ukraine continuent, avec un calendrier serré. Les dépenses militaires et les stocks d’armes seront au centre. Chaque pays devra arbitrer, sans promettre l’impossible. Le patron de l’Otan mise sur une prise de conscience durable. Les sommets serviront de test. Reste à voir si l’opinion suivra, face au coût annoncé.






