En Australie, un téléphone a refait surface après plus de deux ans de silence. Il appartenait à une Belge disparue lors d’une sortie. Cette découverte peut offrir des indices. Un examen technique doit dire si des données subsistent, et si la piste tient. Pour ses proches, l’espoir renaît. L’attente dure, et la randonneuse reste encore introuvable, malgré les recherches passées.
Dernières traces de la randonneuse en Tasmanie
Selon 20minutes.fr, Céline Cremer a été vue pour la dernière fois le 17 juin 2023, à Waratah, en Tasmanie. Âgée de 31 ans, cette Belge originaire de Liège n’a plus donné signe de vie. Sa voiture a été retrouvée sur un parking, au départ d’un sentier.
Les recherches ont mobilisé des moyens sur le terrain durant plusieurs semaines. Le 10 juillet 2023, les opérations officielles ont été arrêtées. Moins d’un mois après la disparition, le dispositif a été fermé. Les proches ont continué à chercher, en revenant sur les derniers repères connus.
Deux ans après, une découverte est venue des amis qui continuent encore les recherches. Un détective privé et quatre amis ont repris la zone autour des coordonnées enregistrées. Ils ont retrouvé le téléphone à environ soixante mètres de ce point. Pour la randonneuse, chaque mètre compte, et chaque trace pèse.
Le téléphone de la randonneuse pourrait relancer l’enquête
Selon SudInfo, l’appareil retrouvé est un Samsung avec une coque lilas. Les amis ont reconnu le téléphone et sa protection, restées très distinctives. Un numéro de série a aussi permis une identification formelle. Ces éléments réduisent le risque d’erreur, malgré le temps écoulé.
Tony Hage, présent lors de la recherche, a raconté sa réaction aux médias. « J’étais sans voix », a-t-il dit, en décrivant l’instant de la découverte. Il a aussi évoqué un « miracle absolu », tant l’espoir s’était aminci. Son témoignage souligne le poids émotionnel de cette trouvaille. Ses mots décrivent une attente devenue éprouvante.
Reste une question immédiate, comprendre ce que le téléphone peut encore livrer. Le groupe a remis l’appareil aux enquêteurs, qui vont tenter d’en extraire des données. L’état du smartphone, l’humidité et le temps jouent contre cette opération. Mais pour cette randonneuse, le moindre détail peut éclairer une chronologie.
Une piste technique après l’arrêt des recherches
Depuis l’arrêt des recherches le 10 juillet 2023, l’enquête a peu évolué. Pendant des mois, les proches n’avaient qu’un élément matériel. Seule la voiture retrouvée sur un parking au départ d’un sentier rappelait sa présence. Cette situation a laissé beaucoup de questions ouvertes. Le dossier manquait de nouveaux éléments.
Un détective privé et quatre amis ont retrouvé le téléphone près du dernier point enregistré, à soixante mètres. L’appareil a été remis aux enquêteurs. Les techniciens vont tenter d’en extraire des informations. L’objectif est de comprendre les dernières heures, voire les derniers instants, avant la disparition.
Pour les amis, cette randonneuse reste au centre d’une recherche tenace. La découverte peut relancer des vérifications sur place et dans le dossier. Elle ne dit pas encore ce qui s’est passé. Mais elle fournit un point de départ plus précis que ces derniers mois. Leur mobilisation se poursuit.
Ce que la police peut encore établir maintenant
Le téléphone remis aux enquêteurs ouvre une phase plus technique du dossier. Dans les prochaines semaines, on saura si des données restent accessibles. Les proches attendent aussi des réponses sur le terrain, et sur les décisions à venir. La prudence s’impose, car une piste ne fait pas une preuve. Pourtant, pour la randonneuse, ce signal tardif peut relancer la recherche. Le mystère, lui, demeure.






