Un sondage explore un scénario pour 2027. Cyril Hanouna et Teddy Riner y sont testés. En cas de candidature, l’animateur serait crédité de 1 % des voix. Le judoka obtiendrait 3 %, selon l’enquête. Le sondage ne dit pas qui se présentera vraiment. Il mesure seulement une réaction à une hypothèse. Ces intentions restent faibles à ce stade. Elles dessinent un ordre de grandeur pour la présidentielle.
Les scores de la présidentielle et le test des outsiders
Si le vote avait lieu dimanche prochain, selon leparisien.fr, Teddy Riner atteindrait 3 % des intentions. Ce niveau le place en dernière position. Il se situe juste devant Nicolas Dupont-Aignan, crédité de 2 %. Le judoka est aussi à hauteur de Fabien Roussel, donné à 3 %. L’ordre d’arrivée reste donc très serré.
L’enquête teste aussi d’autres figures connues, venues des médias ou de l’économie. Michel-Édouard Leclerc recueillerait 2 % des suffrages. Patrick Sébastien serait lui aussi à 2 %, selon les résultats. Cyril Hanouna plafonnerait à 1 %. Dans ce tableau, la présidentielle apparaît comme un plafond difficile.
Le dispositif repose sur une étude en ligne, menée du 18 au 20 novembre 2025. Le questionnaire est autoadministré sur panel. L’échantillon retient 938 inscrits sur les listes, sur 1 000 répondants. Il se veut représentatif des 18 ans et plus. Les quotas portent sur le sexe, l’âge, la profession et la région.
Réactions au sondage et lecture de la présidentielle
L’Hémicycle, qui a commandé l’étude, en publie la synthèse le 12 décembre. La revue insiste sur une tendance. Elle estime que l’outsider sans culture partisane séduit peu. Elle écrit que cette hypothèse « semble le rebuter ». « La tentation du clown ne gagne absolument pas », résume-t-elle.
Dans ce cadre, Teddy Riner obtient le meilleur niveau parmi les profils extérieurs. Son 3 % reste toutefois limité. En septembre, il disait viser la présidence de la République. La présidentielle ne basculerait pas sous l’effet de ces candidatures. L’Hémicycle évoque un impact réduit sur l’issue du vote.
Les scénarios testés gardent la même hiérarchie pour les favoris. Jordan Bardella arrive en tête, entre 35,5 % et 36,5 %. Édouard Philippe suit, de 16,5 % à 17 %. Raphaël Glucksmann figure ensuite, de 11,5 % à 13 %. Jean-Luc Mélenchon est proche, entre 11 % et 12 %.
Ce que le contexte dit des candidatures possibles
Cyril Hanouna avait laissé l’idée d’une candidature circuler pendant des mois. Il a ensuite affirmé qu’il s’agissait d’un canular. Sur Europe 1, il a aussi lancé une autre formule. « Le seul président que j’aimerais être un jour, c’est président du Paris Saint-Germain ». Cette phrase a servi de point final.
Michel-Édouard Leclerc ne devrait pas davantage se présenter. Son nom apparaît pourtant dans les discussions publiques. En mai, l’entrepreneur a exprimé son recul face au pouvoir. « Le pouvoir, c’est pas ma came », a-t-il déclaré. Le sondage le place à 2 %, loin des figures politiques établies.
Patrick Sébastien assure qu’il « ne veut pas être président de la République ». L’humoriste dit vouloir peser autrement. Il a annoncé le lancement d’un mouvement appelé « Ça suffit ». Il souhaite recueillir les propositions de milliers de Français. Dans cet ensemble, la présidentielle reste dominée par des responsables installés.
Ce que ces chiffres peuvent annoncer pour 2027
D’ici 2027, d’autres enquêtes viendront tester ces scénarios et leurs variantes. Les intentions peuvent bouger au gré de l’actualité et des annonces. Les personnalités citées clarifieront aussi leurs choix, ou leurs renoncements. La prudence s’impose avec des scores aussi bas. La présidentielle garde ses contours tant que les offres restent floues et que le débat se recentre. La suite dépendra des choix annoncés.






