Marine : « Je sais que les gens ne viennent pas aux concerts uniquement pour ma musique »

Marine

Un concert ne se résume pas aux chansons. Il y a les silences, les regards, et les mots entre deux titres. Marine le dit dès ses débuts. Le public vient écouter, mais il vient aussi “pour elle”. Sur scène, cette attente pèse et porte. Elle raconte ce qu’elle change sur scène. Elle place aussi la limite, entre public et privé.

Marine se règle sur scène dès les premiers shows

Il y a un an, elle vivait encore au château de la « Star Academy ». Elle en est sortie gagnante de sa promotion. Elle a ensuite enchaîné rapidement la tournée des grandes salles, avec ses camarades. Puis elle a publié son premier album et ouvert sa tournée solo.

Marine raconte une première date étrange. Elle se sentait dans le contrôle et elle se mettait beaucoup de pression. Elle voulait également être naturelle et drôle tout en rappelant que la scène n’a rien de naturel. Pour assurer, elle avait écrit ses talks, avec une trame et quelques traits d’humour.

Au deuxième show, elle improvise davantage. La réédition sortie la semaine dernière ajoute sept titres, pour vingt au total. Elle dit que treize chansons, c’était court. La sortie visait Noël, pas la tournée, lancée avant. Les inédits, sauf un, ont été écrits en septembre.

Avec Marine les fans apprennent aussi le cadre

Sur les premières dates, elle décrit un public large et familial. Il y a des enfants et des ados de 15 à 20 ans. On voit aussi des adultes vers 40 ans, puis des personnes plus âgées. Elle dit que la salle écoute. Les références à la « Star Ac » reviennent encore souvent.

Marine refuse désormais le “train”. Elle dit n’en plus pouvoir. Au début, elle en riait. Maintenant, cela ne l’amuse plus. Elle veut que le message passe. Le concert, dit-elle, c’est pour sa musique et pour elle, pas pour ce bruit.

Le show commence à 20 h et finit vers 22 h. Elle consacre une demi-heure aux photos et autographes. Après, elle coupe et va se coucher. Certains attendent minuit, voire 1 h, avec des enfants. Elle leur dit que c’est inutile, et qu’elle ne ressort pas.

Lille comme repère et de nouveaux projets

Mercredi 17 décembre, elle jouera “à la maison” au théâtre Sébastopol, à Lille, à 20 h. La date est complète, déjà. Elle parle d’un mélange d’émotions. Ce sera son premier concert en solo à Lille. Elle pense être plus détendue, mais se met aussi la pression, forcément.

Marine annonce “des petits trucs en plus”, sans détail. Elle prévient qu’il ne faut pas attendre d’invités. Pour ce type de surprise, elle renvoie à l’Olympia en janvier. Marine dit que cette attente du public l’oblige à cadrer le moment, avant et après le show.

Dans la rue, elle accepte souvent photo ou vidéo. Des fans l’attendent partout, parfois à l’hôtel, en bas. D’autres patientent avant la salle. “Les gens n’ont plus de notion de ce qui est public ou privé”, lâche-t-elle. Elle refuse d’être suivie, ou photographiée au restaurant, avec ses parents.

Une tournée qui oblige à choisir le juste rythme

Le calendrier est chargé. Elle jouera complet à Scénéo Longuenesse le 6 février 2026, puis au Zénith de Lille le 9 juin 2026. Marine ajoute une actu à Noël. Elle double un petit personnage dans « Bob l’éponge ». Elle dit avoir adoré l’expérience. Son rêve reste un doublage Disney, dans un long-métrage. « Cœur maladroit » est proposé en réédition, en bacs et sur plateformes.

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