À Firminy, le point de deal du Mail a connu une chute spectaculaire à l’automne. Deux mois après sa neutralisation, la justice a jugé le réseau. Le dossier évoque un rendement estimé à 200 000 euros en quelques mois. L’audience rappelle le poids d’un trafic ancré dans la vallée de l’Ondaine. Dans cette affaire, dealers du Mail revient au centre des débats.
La neutralisation du point de deal à Firminy
À l’automne, selon leprogres.fr, le site de la place du Mail tombe dans un grand fracas. Le parquet indique une neutralisation en octobre. L’épisode relance un feuilleton local sur le narcotrafic. Les services cherchent à couper une organisation installée. Les dealers du Mail y tenaient un point de vente décrit comme majeur.
Deux mois plus tard, le dossier arrive devant le tribunal correctionnel. Le procureur André Merle s’exprime à l’audience. Il lance « Enfin ! Nous avions mis les moyens sur ce site ». Cette séquence fixe le cadre du procès. Elle souligne l’investissement annoncé par l’accusation.
Le commerce prospérait, selon l’estimation versée au dossier. Le parquet parle d’un « four », terme d’argot pour un lieu de vente. L’activité se concentre sur l’été 2025. Le rendement est évalué à environ 200 000 euros de chiffre d’affaires. Cette somme sert de repère pour décrire l’ampleur du trafic.
Au tribunal, les dealers du Mail face aux accusations
Le procès s’ouvre sur une lecture des rôles et des responsabilités. Le parquet évoque une tête de pont et un bras droit. La peine prononcée est de deux ans ferme pour chacun. Le procureur insiste sur le trouble causé. Il parle d’un site qui pesait sur la vie locale.
À l’audience, l’accusation revient sur la visibilité du point de deal. Le procureur insiste sur l’enjeu public. Il rappelle que « l’usage des stupéfiants est interdit ». Cette phrase vise la banalisation évoquée au dossier. Elle cherche aussi à replacer la consommation au cœur du problème.
Le débat porte enfin sur les moyens engagés et leurs effets. Le parquet affirme avoir ciblé un trouble « évident ». Les juges doivent trancher sur des faits précis. La peine ferme marque une réponse directe. Dans cette séquence, les dealers du Mail deviennent le symbole d’une stratégie de démantèlement.
Ce que la condamnation des dealers du Mail change
La décision cherche à casser une dynamique économique très rentable. L’estimation de 200 000 euros en quelques mois sert d’indicateur. Elle éclaire la logique d’un point de vente stable. Elle rappelle aussi la rapidité des flux d’argent. Dans les dossiers de trafic, ce rendement guide souvent la qualification des faits.
Le verdict sanctionne deux figures présentées comme centrales. Deux ans ferme vise à couper une chaîne de commandement. La justice envoie un signal sur la gravité retenue. Elle rappelle aussi la place de l’audience correctionnelle. Ce cadre permet d’examiner les éléments et d’individualiser les peines.
Les suites se lisent dans la durée, au-delà de l’audience. La neutralisation d’un lieu ne ferme pas le sujet. Le trafic peut chercher d’autres points d’appui. Les autorités devront rester attentives sur le terrain. L’affaire s’inscrit dans un feuilleton qui dépasse Firminy. Pour les dealers du Mail, le jugement marque une rupture nette.
Après le verdict, une vigilance locale appelée à durer
L’exécution des peines et l’effet réel sur le terrain seront scrutés dans les prochaines semaines. Le procureur attend une baisse des nuisances et une reprise durable de la tranquillité locale. La prudence reste nécessaire, car les réseaux savent se déplacer. Les habitants espèrent un apaisement durable. Dans cette perspective, dealers du Mail reste un repère pour mesurer la pression judiciaire.






