Guerre en Ukraine : Trump s’engage à garantir la sécurité de Kiev tandis qu’un sous-marin russe prend la marée

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Donald Trump promet des garanties de sécurité à Kiev, sur fond de guerre en Ukraine. Dans le même temps, un sous-marin russe fait l’objet d’une annonce ukrainienne. Entre diplomatie et opérations navales, la journée a mêlé signaux d’ouverture et démonstrations de force. Les alliés européens scrutent désormais ce qui pourrait suivre, entre discussions et sanctions. Côté américain, les messages se veulent rassurants.

Garanties de sécurité et guerre en Ukraine

Le lundi 15 décembre, au 1 391e jour, selon 20minutes.fr, Ukrainiens et Américains se sont retrouvés à Berlin. Un responsable américain a évoqué des « garanties de sécurité très fortes » pour Kiev. Ces signaux d’ouverture contrastent avec la guerre en Ukraine.

Née pendant la guerre froide, l’Otan sert de référence à l’article 5. Les Américains rapprochent les garanties proposées de ce mécanisme d’assistance mutuelle si un membre est attaqué. Il place les États sous protection américaine, y compris nucléaire. Selon ce responsable, le volet sécurité contient tout ce dont Kiev a besoin.

Volodymyr Zelensky a parlé de discussions « productives » et a signalé des divergences territoriales. Les progrès doivent être abordés jeudi soir à Berlin, lors d’un dîner d’alliés européens. Emmanuel Macron est annoncé, et Donald Trump devait appeler les convives. L’accord reste incertain, les questions territoriales concentrant les blocages.

Budget français et guerre en Ukraine

À Paris, le Premier ministre Sébastien Lecornu a sollicité le Sénat sur le budget des armées. Il a défendu une hausse de 6,7 milliards d’euros de crédits. Devant les élus, il a rappelé qu’« on peut être désormais défait sans être envahi ». L’argument vise des menaces hybrides.

Pour plusieurs capitales, la guerre en Ukraine teste la crédibilité des garanties occidentales. L’idée d’un engagement proche de l’article 5 reste une hypothèse politique. Kiev souligne encore des divergences sur les territoires, ce qui complique toute signature rapide. Les Européens doivent en discuter, lors d’un dîner d’alliés annoncé à Berlin.

Le discours de Lecornu rejoint une inquiétude large sur la sécurité du continent. Il évoque une attaque sans invasion, via cyber, sabotage ou désinformation. Cette logique s’entrelace avec les négociations par Washington. Si des garanties se concrétisent, leur portée dépendra des alliés.

Sanctions et bataille navale

L’Union européenne a sanctionné 40 navires de la flotte fantôme russe, et des proches de Rosneft et Lukoil. Cinq personnes et quatre entités sont visées, pour faciliter l’exportation de pétrole. Les sociétés visées sont basées aux Émirats arabes unis, au Vietnam et en Russie.

Dans la guerre en Ukraine, l’UE a sanctionné 12 personnes pour désinformation. Xavier Moreau, ressortissant franco-russe, figure sur la liste. Jean-Noël Barrot le décrit comme un « relais de la propagande du Kremlin en Europe ».

L’Ukraine affirme avoir frappé un sous-marin russe à Novorossiïsk. Le SBU dit que des drones Sub Sea Baby ont causé l’explosion et des dommages critiques. Le sous-marin serait hors service, selon Kiev. La Russie n’a pas commenté. La classe Kilo, sous-marin d’attaque conventionnel, produite depuis les années 1980, compterait une trentaine d’exemplaires russes. Ces attaques ont poussé la flotte russe vers l’est, en mer Noire.

Prochaines étapes attendues pour Kiev et ses alliés

Les discussions annoncées à Berlin doivent préciser la portée des garanties évoquées par Washington. Les points territoriaux restent sensibles, et aucun accord n’est acté. Les déclarations sur le sous-marin devront aussi être confirmées, faute de réponse russe immédiate. Dans la guerre en Ukraine, la séquence rappelle que diplomatie et affrontements avancent encore côte à côte. Les alliés européens attendent des signes concrets, et mesurent les risques d’escalade.

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